7. Chausée de Mons
En ligne droite, à plat et praticable toute l’année voilà les caractéristiques d’une bonne chaussée. Jusqu’au 18e siècle la circulation des chariots est entravée par des chemins boueux dès l’automne qui sinuent dès que la pente se redresse allongeant d’autant la distance à franchir. Durant la période autrichienne (1713 - 1789) une première génération de chaussées sont construites dans le cadre du plan routier commandité par Marie-Thérèse d’Autriche (1740 - 1780). Mais ces chaussées « thérèsiennes » ne voit le jour qu’en pays autrichien. Or Marchienne, à cette époque, fait partie de la principauté de Liège donc point de chaussées « thérèsiennes »! Dès 1830, le jeune gouvernement belge sous la pression du monde économique se lance dans un nouveau plan routier qui verra Marchienne traversée par deux grandes chaussées: Charleroi - Mons et Marchienne - Beaumont.